Quand on arrive dans une ville, pour deux heures, un week-end ou toute une vie, la première difficulté est de re/trouver ses repères. Si on est juste de passage, ça sera les lieux à visiter, les transports en commun ou les parkings, des restaurants sympas etc. Jérusalem ne fait pas exception à cette règle.

Si on s’installe pour plus longtemps, on commencera pas chercher des écoles, une communauté à la quelle s’attacher, les commerces de proximité, des médecins, les transports en commun et les parkings et bien d’autres choses. Les conseils glanés auprès des amis – vrais ou virtuels – sont une aide précieuse mais les goûts et habitudes personnels obligent souvent à se débrouiller seul. Et je sais de quoi je parle, ayant en l’espace de 20 ans, habité dans quatre pays différents et déménagé pas moins de neuf fois !

Mais une fois que l’on a « sécurisé » l’essentiel, on peut et il faut, s’intéresser au plus superflus. Car ce qui fait le sel de la vie, le piquant d’une sortie, l’inoubliable d’un moment, c’est son originalité. C’est l’impression que l’on a fait quelque chose de différent, découvert quelque chose de nouveau – même si ce quelque chose a des milliers d’années – que l’on est sorti des sentiers battus. Bref que l’on n’est plus le touriste lambda de sa ville.

Jérusalem est une ville qui ne se découvre pas en quelques jours. A vrai dire, toute une vie – et jusqu’à cent vingt ans au moins – ne suffit pas à en faire le tour, même si géographiquement elle n’est pas très étendue – 125 km ² d’après Wikipédia contre 240 km² pour Marseille et 1500 km² pour Londres, Paris serait à 105 km ² ce qui paraît étrange….Mais Jérusalem est une ville qui bouge sans cesse. Chaque année de nouveaux musées ouvrent leurs portent, d’autres festivals animent les jours et surtout les nuits de la ville. Bref, Jérusalem c’est un peu les “ Galeries Lafayette “ du Moyen Orient : à chaque instant il s’y passe quelque chose.

Mais la vie étant ce qu’elle est, on n’a pas toujours le temps ou les ressources de faire des découvertes. Il faut dire aussi que le français, même si on l’entend de plus en plus parlé dans les rues de Jérusalem, n’est pas encore une langue dans laquelle les informations circulent sur ce qui se passe à Jérusalem. A part les sites d’actualités en français, ils sont peu nombreux, voire inexistants, ceux qui traitent des bons plans de la ville – qui n’en manque pas pourtant.

Alors moi je vous propose de découvrir une autre Jérusalem. Une Jérusalem fûtée qui n’est pas décrite dans les brochures de l’Office du Tourisme ou dans les guides francophones. Celle qui ne fait pas de la publicité mais qui mérite néanmoins le détour. Celle qui n’est fréquentée que par les gens vraiment curieux et en recherche constante de nouveautés. Une Jérusalem un peu select tout en restant accessible à tous.

Alors, rendez-vous sur les pages de JerusalemFutee.com pour partir à l’aventure. Et n’hésitez pas à partager ici, et/ou sur la page facebook vos bons plans.

Valérie Cudkowicz
Juillet 2017